Music, light... and words
Il y a comme une espèce de tristesse qui s'installe au moment de prendre en photo un musicien. Tristesse due à l'intérêt porté à une image où il y aurait tout lieu de se réjouir presque uniquement des sons.
Ingratitude ?
C'est là le risque, sans doute : personne ne pouvant vraiment se douter que l'attirance pour ce type d'image ne prend racine que dans la présence des sons, dans ce qu'ils suggèrent.
Joli hasard en tout cas que de croiser un violoncelliste sous l'oeil intrigué de la Joconde, au détour d'une promenade nocturne.
Ce sont là des sonorités dans lesquelles il est si agréable de se perdre. Et d'oublier le reste, le temps d'une langoureuse promenade d'archet, tout le reste.