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De là, vue d'ailleurs .IV

  De là, vue d'ailleurs .IV  

Et que croise-t-on à Beaune, sur les tables des terrasses de bistro, à votre avis...

Alors, du vin du solitaire...

Tout cela ne vaut pas, ô bouteille profonde,
Les baumes pénétrants que ta panse féconde
Garde au coeur altéré du poète pieux;

Tu lui verses l'espoir, la jeunesse et la vie, ? Et l'orgueil, ce trésor de toute gueuserie, Qui nous rend triomphants et semblables aux Dieux!

... au vin de l'assassin, en passant par le vin des chiffonniers, on se perd en oubli. Mais toujours reviennent ces longs corbillards, sans tambours ni musique et l'Espoir inéluctablement s'efface sous leur poids. Évidemment vaincu.

(ces extraits sont tirés des Fleurs du mal de C. Baudelaire)

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